Chapitre 17 : Mauvaises postures

   Louve était terrifiée face au grand prêtre, elle était sur son territoire, il était gigantesque et effrayant. Elle se sentait totalement incapable de le combattre. Elle ne savait pas quoi faire dans ce monde étrange.
   "Tu ne peux rien contre moi ici petite Louve. Je suis le seul maître ici. Tu n’a aucun pouvoir en ce lieu."
   Louve était désespérée.
   ‘Que faire contre lui, il est trop puissant...’
   "Tu ne peux rein !" dit-il en frappant un grand coup d’épée dans sa direction.
   Louve réussit à l’éviter de justesse, d’un saut sur le coté. Mais avant même qu’elle retouche sol, il la frappa d’un ample coup de taille. Louve tenta de l’éviter mais n’en eut pas le temps. L’épée de flammes lui trancha le bras gauche.
   "Tu n’as aucune chance !" Ricana le grand prêtre. "Tu vas mourir... mais tu vas souffrir d’abord !"
   Sur ce, il attaqua une nouvelle fois. Cette fois, Louve eut une grande entaille dans la jambe. Puis il lui planta l’épée dans le ventre. Elle hurla de douleur.
   "Bien ! Quelle douce musique... Continue, surtout ne t’arrête pas !" Dit le grand prêtre en faisant tourner lentement la lame dans la plaie. Louve pleurait, son sang dégoulinant sur son ventre.
   ‘Je vais mourir...’ Pensa-t-elle en fermant les yeux.

   Faith, combattait les prêtres survivants. Ils étaient tous blessés par le sort que louve avait dévié sur eux. Mais leur puissance magique, bien que réduite par le rituel d’invocation de Bâal et par leurs blessures, restait considérable.
   Des traits d’énergie et des petites boules de feu fusaient de toutes part. C’étaient des sorts mineurs, pour lesquels le temps d’incantation était court, ce qui permettait aux prêtres de les lancer sans être interrompus par Faith qui tentait tant bien que mal d’éviter les projectiles, tout en attaquant.
   Elle ne pouvait éviter tous les tirs et de nombreuses brûlures s’ajoutaient maintenant aux coupures causées par les gardes. Mais cela ne l’empêchait pas de contre-attaquer efficacement : sur les six prêtres survivants, deux gisaient déjà, baignant dans leur sang.
   Faith envoya un coup de poignard à l’un des prêtre, celui-ci para le coup de son bras gauche, auquel il avait donné, grâce à un sortilège, la dureté de l’acier. Mais ce coup n’avait été qu’une feinte et elle lui planta son autre poignard dans le coeur. Le prêtre s’écroula.
   Les trois prêtres restants reculèrent et se regroupèrent. Les deux plus jeunes envoyèrent une multitude de projectiles magique, couvrant le dernier qui préparait un sort puissant.
   Faith s’élança, slalomant entre les projectiles. Elle trancha la gorge de l’un des prêtre d’un coup de poignard, et lança une dague à l’autre. Elle se planta dans son oeil, jusqu’à la garde. Il s’effondrèrent tous les deux, morts.
   Faith se tourna alors vers le dernier qui lui jeta un regard victorieux.
   "Trop tard !" Hurla--t-il en achevant son sortilège.

Malkor et Dalcan poursuivaient leur combat mental. Ni l’un ni l’autre n’avait pris l’avantage. Chacun préservant ses forces, attendant patiemment une ouverture.
   Puis Malkor commença à perdre du terrain. Dalcan, triomphant, se jeta de toutes ses forces dans la bataille et repoussa Malkor hors du corps du garde. Il poussa un hurlement victorieux. Mais ne s’arrêta pas en si bon chemin, il avait repoussée Malkor, mais il voulait le tuer. Il attaqua donc Malkor, directement dans l’épée... Tombant dans le piège que Malkor lui avait tendu : A peine une parcelle de son esprit fut-elle dans l’épée que Malkor s’en dégagea et le poussa tout entier à l’intérieur, s’appropriant le corps du garde.
   Mais le combat n’était pas fini. Il jeta l’épée dans le précipice plein de lave et de flammes qui entourait l’endroit où se trouvait encore Marcus dont Bâal achevait de prendre le contrôle et courut vers l’autel.
   Dalcan, prisonnier de l’épée, tomba dans le précipice, une douleur immense le traversa alors que la lave détruisait l’épée.
   Mais la lave était sans danger pour le fantôme qu’était devenu Dalcan. L’épée détruite, il était à nouveau libre et il remonta le précipice. Mais à peine fut-il sorti du précipice que Malkor, l’attaqua d‘un coup de poignard.
   "Un poignard ne peux rien contre un fantôme !" Ricana Dalcan.
   "Un poignard non... mais ce poignard si !" Répondit-il en montrant le poignard avec lequel il l’avait frappé.
   Dalcan comprit alors qu’il avait perdu. Définitivement.
   "Tu as gagné..." Le félicita-t-il alors que le poignard du rituel absorbait son âme.
   "Effectivement, j’ai gagn..." Malkor ne put finir sa phrase car un hurlement de triomphe retentit dans la pièce, faisant trembler les murs et les piliers : cette dernière décharge d’énergie vitale venait de d’achever l’invocation de Bâal.
   "Et ben... on est pas dans la merde..." remarqua Malkor.

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